Friends game T.1 à 3
- Année de publication: 2016
- Éditeur : Soleil manga
- Tomes : 12 (En cours)
- Nombre de pages : 180 à 200 pages
- Scénariste: Mikoto Yamaguchi
- Dessinateur : Yuki Sato
De quoi ça parle?
Un groupe de 5 amis se retrouvent kidnappés. Ils doivent participer à un jeu pour rembourser les dettes de l’un d’entre eux. Les différentes épreuves vont mettre leur amitié à rude épreuve.
Et alors, t’as aimé?
Les copains à mort
Une petite promo sur les premiers tomes de l’édition numérique, il ne m’en fallait pas plus pour me décider de tenter l’aventure. Les mangas sont souvent l’occasion de découvrir des jeux psychologiques et tordus qui mettent à contribution les méninges des héros et des lecteurs. J’avais ainsi beaucoup aimé la série Alice in Borderlands qui poussait le sadisme et la fourberie assez loin.
Friends Game est pour l’instant assez classique dans le genre. Avec ces 3 premiers tomes, on a pour l’instant découvert que deux épreuves. Elles suivent le schéma classique mais efficace. Des jeux aux règles en apparence simplissimes qui peuvent s’avérer terriblement retorses. L’ensemble fonctionne plutôt bien d’un point de vue intellectuel, mais j’ai trouvé qu’il péchait sur la partie émotionnelle. Car pour que l’expérience soit pleinement réussie, il faut de l’ingéniosité mais aussi éprouver un peu d’empathie pour les personnages. Et malheureusement, ils n’ont pas le temps d’être développés et le peu que l’on découvre d’eux ne les rend pas spécialement sympathiques. Ils nous sont présentés sous forme de clichés au début de l’histoire et n’évoluent pas beaucoup au-delà. Et le dernier tome m’a un peu déçu, j’ai eu l’impression que les auteurs multipliaient de façon un peu maladroite les réactions chocs pour relancer leur intrigue et l’intérêt du lecteur.
J’arrive donc au bout du troisième tome avec un sentiment un peu partagé. D’un côté, j’aime bien les jeux proposés et mon esprit sadique veut en découvrir des nouveaux, ainsi que la vérité derrière ceux qui s’occupent de tout ça. De l’autre, j’arriverai à dormir sans jamais lire la suite.