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One battle after another

Affiche du film

De quoi ça parle?

16 ans après avoir mis derrière lui sa vie de terroriste d’extrême-gauche, Ghetto Pat se retrouve traqué par une police vénère et tente de retrouver sa fille en fuite.

Et alors, t’as aimé?

L’union de la gauche

Paul Thomas Anderson est ce qu’on appelle une valeur sûre. En effet, il compte dans sa filmographie quelques grands classiques : There will be blood, Magnolia, Boogie Nights. Alors forcément, la sortie du nouveau PTA est toujours un petit événement pour les amateurs de bons films. Et puis c’est l’occasion de le voir mettre en scène DiCaprio qui a tourné avec les plus grands réalisateurs de son époque.

Pour démarrer cette critique, je tiens à vous prévenir que le film dure 2h42 et que c’est une épreuve jubilatoire à surmonter. En effet, le film est un rush d’adrénaline perpétuelle dans lequel sont propulsés les personnages. Anderson prend le parti de nous accorder assez peu de respirations dans cette course-poursuite aux rebondissements multiples et surprenants. En s’intéressant aux réseaux de résistance qui s’installent aux USA et aux dérives autoritaires des forces de l’ordre dans leur chasse aux migrants, le film résonne forcément avec la situation actuelle des États-Unis. Mais, le film ne prétend pas être, je pense, un brûlot politique, le réalisateur prenant plutôt le parti d’une comédie d’action franchement hilarante avec pour héros Ghetto Pat qui rejoint le Dude au panthéon des stoners en robe de chambre. Face à lui, on va retrouver un colonel raciste et bourrin interprété avec brio par Sean Penn aussi ridicule que glaçant.

image du film

On rit certes beaucoup, mais PTA n’oublie pas de nous offrir quelques beaux moments d’émotion, notamment à travers la relation entre DiCaprio et sa fille interprétée par la pas si jeune mais talentueuse Chase Infiniti qui découvre cette armée des ombres. D’un point de vue formel, je dois revoir le film au calme pour pleinement apprécier le travail de réalisation. Mais, je peux déjà vous dire que c’est du travail d’orfèvre que ce soit dans le montage, les effets de transition et de cadrage. Je retiendrai surtout cette idée géniale vers la fin du film pour filmer une route comme je ne l’avais encore jamais vue. À l’heure où j’écris ces lignes, je réécoute la très bonne BO de Jonny Greenwood qui accompagne à merveille le film. Bon, je pense que vous l’aurez compris, c’est un gros coup de cœur qui sera bien difficile à déloger de mon top 2025.

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