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West Coast Avengers (2018) #1 à #4

Couverture des West Coast Avengers
  • Année de publication: 2018
  • Éditeur : Marvel
  • Épisodes : En cours
  • Nombre de pages: 22 par épisodes en moyenne
  • Scénariste: Kelly Thompson
  • Dessinateur: Stephano Caselli
  • Coloriste: Triona Farrell

De quoi ça parle

Kate « Hawkeye » Bishop est installée à Los Angeles et doit faire face à une invasion de requins bipèdes. Elle appelle Clint « Hawkeye » Barton et d’autres héros à la rescousse. Ce qui lui donne l’idée de ressusciter les Vengeurs de la Côte Ouest.

Tout le concept de WCA en une case

Et alors, t’as aimé

Après vous avoir parlé de comics indépendants avec Stray Bullets , je me suis dit qu’il fallait que je vous parle de bon vieux comics de super héros mainstream. West Coast Avengers est une vieille franchise Marvel créée en 1984 et qui s’achèvera en 1993. Elle possède une certaine aura chez les fans de Marvel car à l’époque elle a apporté un vent de fraîcheur et de fun aux Avengers. Alors forcément quand 25 ans plus tard, Thompson et Caselli décident de ressusciter l’équipe, ça attire l’attention du lecteur nostalgique.

Et le vieux lecteur a pris un peu peur en voyant la couverture du numéro 1. Un titre taggué, Gwenpool et un scooter avec le A d’anarchie, ça sentait le produit commercial sans âme cherchant désespérément à appâter le jeune lecteur. Mais voilà il ne faut jamais se fier à une couverture car ce que nous proposent les deux auteur est loin d’être un truc bas du front pour ado et ce n’est pas non plus un doudou pour quadra. WCA est tout simplement une série d’équipe réussie, drôle et moderne. Et c’est plutôt rare pour être salué.

Les Avengers recrutent

Thompson, lors de ce premier arc, parvient à éviter l’écueil de la formation d’équipe ennuyeuse. En effet, de plus en plus souvent, on a le droit à 6 numéros soporifiques où chaque épisode introduit une nouvelle recrue. Ici, tout le monde est là dès la fin du numéro 1, bien caractérisé et déjà occupé à défendre Los Angeles. Car ces 4 épisodes ne lambinent pas et c’est au cœur de l’action que l’on va apprendre à connaître et apprécier ses nouveaux Avengers. J’ai ainsi réalisé que j’avais peut-être injustement snobé Gwenpool.

Il y a aussi beaucoup d’humour. Il exploite bien les références pop et les punchlines efficaces, mais sans que ce soit au détriment de l’intrigue. Bref, c’est un sans-faute. Tous les scénaristes qui ne savent développer leurs personnages qu’autour d’une tasse de café devraient lire ces 4 numéros (Oui Michael, c’est à toi que je parle, même si Thompson reprend ton gimmick des interviews).

Pas tous les jours facile la vie d’Avengers.

Et puis, il y a les dessin de Caselli, son style n’est peut-être pas aussi spectaculaire et reconnaissable qu’un Bachalo ou un Ramos. Mais il se trouve que j’adore son dessin. Il trouve le bon équilibre entre réalisme et cartoon pour donner un rendu propre, dynamique et expressif.

En résumé

Ce premier arc est une belle réussite et je suis impatient d’attaquer le prochain. Je ne sais pas si Panini a prévu de les publier en français. Mais j’espère qu’ils le feront car cette série mérite d’être lue.

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