Salle de projection

Avant que nous disparaissions

  • Année de sortie : 2017
  • Durée : 129 min
  • Réalisateur : Kiyoshi Kurosawa
  • Acteurs principaux: Masami Nagasawa, Ryuhei Matsuda
  • Titre original: Sanpo suru shinryakusha
  • Titre international : Before we vanish
  • Pays d’origine: Japon

De quoi ça parle?

Pour préparer une invasion, des aliens viennent nous voler nos concepts. Oui, oui vous avez bien lu.

ET cherche à comprendre le concept de maison.

Et alors t’as aimé?

Avant que nous nous enflammions

Après Ne coupez pas!, je continue donc à vous parler de cinéma japonais. Mais ici, point de petit film malin à petit budget par une bande d’étudiants. En effet, Kiyoshi Kurosawa est un réalisateur reconnu dont le travail est généralement unanimement salué. Pour ma part, c’était jusqu’à aujourd’hui une lacune qui est maintenant comblée. La bande-annonce à l’époque avait attiré mon attention. Je pensais qu’il s’agissait d’un film à superpouvoirs plutôt nerveux. Et vu la réputation du réalisateur, j’étais assez impatient de pouvoir le découvrir.

Avant que nous disparaissions commence très fort avec une introduction sanglante et bien tendue qui intrigue. Mais cette séquence choc est un leurre. Car si ce film traite de la fin du monde, il le fait sur un ton très original. Le rythme est lent, l’humour décalé assez présent. A l’exception d’un plan séquence plutôt nerveux et spectaculaire, le film évite les effets pyrotechniques et les grosses scènes d’action. C’est une apocalypse intimiste.

Le film est composé de deux intrigues, une qui suit des aliens et un journaliste qui nous révèle l’intrigue de fin du monde. L’autre nous montre un couple qui était au bord de la rupture et dont le mari a été remplacé par un alien. C’est à mon sens cette intrigue, à hauteur d’homme et délicate, qui sauve le film. Je me suis attaché à ce couple contre-nature et touchant. Car pour l’autre intrigue, même si elle réserve quelques bons moments, j’ai trouvé qu’il y avait un vrai ventre mou et j’ai failli décrocher en cours de route. Je suis d’ailleurs un peu resté sur ma faim sur les conséquences des vols de concept, j’aurai bien aimé que l’on creuse un peu plus cet aspect-là.

L’amour, c’est regarder dans la même direction quand vient la fin du monde

En ce qui concerne la réalisation de Kiyoshi Kurosawa, elle est effectivement très inspirée et assez variée. Que ce soit la caméra à l’épaule, le plan-séquence ou des plans plus posés. Il n’y a rien à redire tout est utilisé à bon escient pour transmettre l’émotion ou le message. Je pense rapidement m’intéresser au reste de sa filmographie.

Avant que nous disparaissions est un film eschatologique assez original, très loin de l’esprit des films de Emmerich et consorts. Son rythme, son humour et son sujet novateur mérite le coup d’oeil, même si j’ai quelques réserves.

Trailer

Je vous mets le trailer, mais dans le genre trailer mensongé, il se pose là. Il n’est pas du tout mais alors pas du tout représentatif du film

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