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Huck

  • Année de publication: 2015 (2017 pour la VF)
  • Éditeur : Image (Panini Comics pour la VF)
  • Episodes : 6 issues (un tome pour la VF)
  • Nombre de pages : autour de 20 pages par issue (139 pour la VF)
  • Scénariste: Mark Millar
  • Dessinateur: Rafael Albuquerque
  • Coloriste: Dave McCaig

De quoi ça parle?

Huck est un orphelin devenu pompiste dans une petite ville américaine. Mais Huck est aussi doté de super pouvoirs qui lui permettent de retrouver ce que les gens ont perdu. Huck est un bon gars discret qui va se retrouver en pleine lumière.

Et alors, t’as aimé?

La star qui est Huck

J’ai un rapport particulier à Millar. J’ai adoré ses vieux runs sur Ultimates ou The Authority. Mais depuis, je suis plus souvent déçu qu’agréablement surpris. Il est devenu une machine à pitchs vendeurs mais peine à exploiter les concepts qu’il crée. C’est souvent provoc et bas du front, mais ça peine à tenir la distance. Mais voilà, malgré les déceptions régulières, je ne peux m’empêcher de jeter un coup d’œil de temps en temps à ce qu’il produit, espérant certainement retrouver la saveur d’autrefois.

Huck, un Forrest Gump survitaminé

Et ce n’est pas avec Huck que je vais me réconcilier avec l’Écossais. Après un ou deux épisodes assez accrocheurs, l’histoire retombe un peu comme un soufflé avec une intrigue convenue et menée au pas de charge pour tenir en 6 issues. On reste toujours en surface, Huck n’est pas vraiment approfondi alors qu’il y aurait eu des choses à faire avec ce personnage simple et gentil soudain sous les feux de la rampe. Mais non, il faut tout boucler rapidement et il n’y a pas vraiment de surprises dans les rebondissements ou révélations. C’est dommage car Rafael Albuquerque et Dave McCaig livre une prestation graphique très réussie donnant beaucoup de dynamisme à l’histoire. Et certaines planches muettes sont de toute beauté, donnant à Huck l’iconisme et le spectaculaire simples qu’il mérite.

Une lecture rapide qui n’ennuie pas mais qui n’enthousiasme pas non plus. Millar assure le strict minimum, mais comme d’habitude, il arrive à s’adjoindre un artiste de talent pour illustrer ses histoires.

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