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La colline du dernier adieu

  • Année de publication: 1994 pour la version originale (2019 pour l’audiolivre)
  • Pages: 432
  • Durée du livre audio: 12h 53 min
  • Autrice: Marion Zimmer Bradley
  • Traductrice: Brigitte Chabrol 
  • Comédienne: Bénédicte Charton 
  • Éditeur: Pygmalion/ Audible

De quoi ça parle?

Eilan est Bretonne. Gaius est Romain. Ils s’aiment mais leurs papas respectifs sont pas très chauds vu qu’entre Bretons et Romains, c’est pas l’amour fou.

Et alors t’as aimé?

Le medley de Bradley

Il y a un mois de ça, je vous avais parlé des Brumes d’Avalon de Marion Zimmer Bradley que j’avais beaucoup aimé. Il se trouve que ce fut l’amorce d’un immense projet pour l’écrivaine. En effet, elle s’attela à l’écriture de l’histoire de la Bretagne. Celle-ci démarrant avec la chute d’Atlantis ( publiée en 1987) et se concluant par les Brumes d’Avalon et la mort d’Arthur (publiée en 1983). Le premier tome publié étant donc l’ultime d’un point de vue chronologique. Ca va, vous suivez? Et donc la colline du dernier adieu se situe entre ces deux périodes, plus précisément 300 ans avant le règne d’Arthur. Une époque où les Romains n’ont pas encore la main mise sur la Bretagne et où ils se frottent régulièrement aux Bretons. Une période moins connue mais pas forcément inintéressante a priori.

La colline n’atteint pas des sommets

J’avais été très enthousiaste lors de ma lecture des Brumes. Mais là j’ai rapidement déchanté. Le concept de départ était pourtant plutôt bon. En suivant le parcours des deux amoureux contrariés, il nous était offert la possibilité de suivre les deux camps en parallèle. Eilan chezles Bretonsqui tentent de protéger leur culture et de virer les Romains de leur île. Gaius pour les Romains qui aimeraient bien pacifier ces sauvages. Mais malheureusement, j’ai assez vite déchanté car il ne se passe pas grand chose. Les scènes avec des enjeux majeurs sont finalement assez rares. On passe beaucoup de temps auprès d’Eilan et des prêtresses. On suit leur rituel, leur quotidien, leurs confessions. Mais tout ça n’est guère palpitant malgré le talent de l’autrice. Et le côté un peu grandiloquent et caricatural des personnages qui passaient bien dans les Brumes d’Avalon est ici assez insupportable. Car il n’est pas contrebalancé par la richesse de l’intrigue et des thématiques. Je me suis donc beaucoup ennuyé à l’écoute de cet audiolivre que j’ai écouté en accéléré pour pouvoir arriver au bout. Ce que je n’ai pas regretté car la fin était malgré tout très belle et émouvante. Comme quoi.

Un adieu pas un au revoir

Je vais arrêter là cette critique car je n’ai finalement pas grand chose d’autre à dire et ça ne servirait à rien de chercher à détruire ce bouquin qui ne le mérite quand même pas. Bradley semble être passionnée par le folklore breton mais n’a pas réussi à me le communiquer. Et je ne pense pas repartir à ses côtés sur une autre histoire de son cycle d’Avalon.

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