The Perfection
- Année de sortie: 2019
- Durée: 90 min
- Réalisateur: Richard Shepard
- Actrices principales: Logan Browning, Allison Williams
- Pays d’origine: USA
De quoi ça parle?
Charlotte, jeune violoncelliste de génie doit abandonner son école de musique pour s’occuper de sa mère malade. 10 ans plus tard, sa mère morte, elle décide de nouer contact avec Elizabeth, celle qui l’a remplacée et a la carrière qu’elle méritait.
Et alors, t’as aimé?
L’exercice d’aujourd’hui va être délicat. Car même si le film n’est pas une franche réussite, je pense qu’il est important d’en savoir le moins possible pour apprécier ses quelques qualités. Le résumé que je vous ai donné est la seule info que j’avais à propos de ce film.
Un bon casting
Les films Netflix sont rarement de vrais bons films qui auraient mérité une sortie cinéma, à quelques exceptions près. Par contre, ils arrivent généralement à attacher de bons acteurs à leur projet. C’est le cas d’Allison Williams que j’avais découverte dans l’excellent Get Out et de Logan Browning qui joue dans la série Dear white people (Netflix également). Ce qui fait souvent des films Netflix des téléfilms avec un casting de luxe. Bon ici, ce n’est pas non plus un casting 5 étoiles, mais c’est du solide. Et les deux actrices vont sauver le film en donnant une incarnation à leurs personnages au moins temporairement.
Une réalisation discount
La réalisation est sans saveur ou identité. Ainsi, Il n’y a aucun plan qui accroche l’oeil, pas de travail sur la lumière et quelques effets de narration bien cheap. Je ne connaissais pas Richard Shepard et d’après sa fiche imdb, il a surtout bosser pour la télévision jusqu’ici. Si je me fie à The Perfection, il n’est pas promis à une brillante carrière. Le scénario, quand à lui, n’a pas aidé à oublier cette absence de patte visuelle. Car si sa première partie est vraiment réusssie, la seconde moitié est une longue descente vers le nanard, perdant tout semblant de cohérence. J’ai l’impression que les scénaristes ont bâclé leur scénario, cherchant juste à tout faire tenir sur 1h30. Le film se retrouve ainsi le cul entre deux chaises, ne sachant s’il doit être pris au sérieux vu son sujet ou comme une farce grand-guignolesque.
Peut mieux faire
Netflix ne cesse de faire grossir son catalogue de production originale. Mais contrairement au slogan d’HBO: « Ce n’est pas de la télé, c’est HBO. », celui des films Netflix serait plutôt: « ce n’est pas du cinéma, c’est Netflix. ». Le service de streaming semble préférer la quantité à la qualité et c’est bien dommage tant les sommes investies sont énormes. Quand à The Perfection, je pense que mon avis est un peu plus dur que ce que le film mériterait. Mais que voulez-vous, les promesses non tenues des 45 premières minutes ont du jouer.