BDsBibliothèque

L’atelier des sorciers T.1 à 5

Couverture du T.1
  • Année de publication: 2021
  • Éditeur : Pika
  • Tomes : 12 (en cours)
  • Nombre de pages : 180 à 200 pages
  • Auteur: Kamome Shirahama

De quoi ça parle?

Dans un monde où les sorciers ont l’usage exclusif de la magie, Coco, sans pouvoir, mène une vie paisible avec sa mère. Jusqu’au jour où elle va accidentellement déclencher un sort interdit aux funestes conséquences.

Et alors, t’as aimé ?

Du coeur à l’ouvrage

Voilà un moment que les ravissants dessins de Shirahama attiraient mon œil. Mais, j’étais bien déterminé à ne pas céder aux chants des sirènes. Jusqu’au jour où une promo sur les trois premiers tomes, l’édition numérique détruisit ma résolution inébranlable. Puis, devant la beauté de l’œuvre, je décidais de prendre l’édition papier pour pouvoir partager ce petit bijou autour de moi.

Extrait du manga.

Tout d’abord, visuellement, le trait de Shirahama, plein de délicatesse et de douceur, est aussi riche en détail et en texture avec ses petites hachures. Tout cela donne à cet univers du volume, de la tangibilité, on prend plaisir à stopper sa lecture, simplement pour apprécier la beauté de cet univers et de ses personnages. Mais, l’autrice n’est pas uniquement une brillante dessinatrice, c’est aussi une très bonne créatrice de monde. L’univers magique qu’elle nous décrit semble cohérent, riche et réfléchi. Ainsi, les règles d’une magie fondée sur le dessin sont clairement énoncées assez rapidement et les personnages vont jouer avec ces règles pour réaliser leurs sorts et développer leurs compétences de sorcier. Ainsi, outre Coco, l’héroïne, nous allons faire connaissance avec d’autres jeunes apprenties qui ont chacune leur conception de la magie en fonction de leur personnalité et vécu. Les différentes interactions entre ces jeunes personnages aux caractères parfois opposés offrent de savoureux moments qui font de l’atelier des sorciers un manga mignon et feel good. Mais, ce n’est pas suffisant pour la mangaka qui, derrière cet aspect gentil, nous faite rapidement comprendre qu’une certaine noirceur et du danger plane autour des personnages et de l’univers. Alors que les sorciers ne sont pas autorisés à utiliser de sorts affectant négativement les humains, une mystérieuse confrérie semble vouloir utiliser Coco à des fins peu recommandables. Cependant, on ressent également que tout n’est pas blanc au sein des « bons » sorciers. Ces mystères et nuances font que l’Atelier des Sorciers promet d’être un manga plus complexe qu’il n’y parait, un mélange qui souffle le chaud et le froid, surprenant sans cesse son lecteur. 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.