FilmsSalle de projection

Le bonheur des uns

  • Année de sortie : 2020
  • Durée : 100 min
  • Réalisateur : Daniel Cohen
  • Acteurs principaux: Bérénice Béjo, Vincent Cassel, Florence Foresti, François Damiens
  • Pays d’origine: France

De quoi ça parle?

Léa est la bonne copine, un peu effacée qui cherche à ne pas faire de vague. Mais voilà qu’un jour, elle apprend à son compagnon et leur couple d’amis qu’elle va être publiée. Les relations vont un peu se crisper.

Et alors, t’as aimé?

Tut tut les rageux

A la recherche d’un film sur Sooner, on s’est dit que Le bonheur des uns pourrait être un sympathique divertissement dans cette période un peu morose. Voir des gens qui s’engueulent mesquinement, c’est toujours divertissant. Sorti au mois de septembre 2020, le film n’a pas fait une grosse carrière au cinéma malgré un casting plutôt séduisant.

Et je dois dire que c’est plutôt compréhensible car le bouche à oreille n’a pas du être fameux. Le film n’est pas forcément une horreur, mais son manque de subtilité en fait un film plutôt loupé à mon sens. Avec ce genre de thématique, on pourrait avoir un travail sur les personnages et montrer une évolution dans la tension. Mais ici tout arrive brutalement et restera au même niveau pendant la majeure partie du film. On a pas le temps d’apprendre à connaître les personnages qu’ils sont déjà immédiatement détestables ou sans saveur. Bérénice Béjo incarne le personnage principal du film. Mais au final, je serai bien en peine de décrire son caractère ou ses ambitions. On ne saura pas vraiment ce qu’elle pense de tout ça et c’est dommage car elle est censée être une fine observatrice du monde qui l’entoure. A l’opposé, il y a Florence Forestri qui est tout en outrance et en aigreur. Là, encore un personnage d’un bloc qui agace assez rapidement. Heureusement, il y a le personnage de François Damiens, pas beaucoup plus fin mais qui aura 2, 3 belles vannes qui m’auront bien fait rire et qui apporte un peu de fraicheur à tout ça. Enfin, le personnage de Vincent Cassel aurait pu être la bonne idée du film. Il joue le compagnon un peu connard de Léa. Et par moment, on pourrait entrevoir qu’il n’est pas que ça et du coup mettre un peu d’ambiguité dans notre ressenti vis à vis du personnage. Mais apparement, Daniel Cohen ne cherche pas la subtilité ou le réalisme. Il n’y a qu’à voir le parcours de Léa pour s’en convaincre. Je pense qu’il y a pas mal d’auteurs qui ont du bouillir devant sa réussite sans souffrance, ni douleur. Mais on mettra ça sur le compte de la fable.

Maintenant que j’ai craché ma bile, je vais passer un peu de pommade car je n’ai finalement pas passé un moment désagréable. Le film est plutôt bien rythmé, il y a des scènes de comédie qui fonctionnent bien et on ne voit pas trop le temps passer. Et puis…voilà. Non désolé, je n’ai pas beaucoup plu de choses positives à relever. Ce n’est pas un film agaçant comme les derniers Boon ou Clavier, ce n’est pas une petite pépite méconnue. C’est un film comme il y en a des dizaines, pas mauvais, mais pas réussi non plus qui occupe honnêtement un peu plus d’1h30.

Une réflexion sur “Le bonheur des uns

  • Binot

    Ah tiens je me demandais si ca valait la peine, merci pour la critique 🙂

    Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.