Les lapins
- Année de publication: 2010
- Pages: 10
- Illustratice: Antonia Miller
- Traductrice : Renée Chaspoul
- Éditeur: Usborne
De quoi ça parle?
Principalement de lapins
Et alors, t’as aimé?
Un livre qui m’a fait fermer mon clapier
Lorsque j’ai entamé la lecture de Les lapins, j’étais quelque peu désarçonné. La couverture était pourtant assez claire sur son contenu. Mais c’était à la fois, un livre qui parlait de lapins mais aussi bien plus que ça. Tout commence par un lapin adorable, l’oreille dressée comme une invitation à suivre cette histoire merveilleuse qui ne fait que débuter. Puis viennent les lapins câlins prêts à apporter du réconfort au jeune lecteur un peu effrayé de s’aventurer dans cette histoire pleine de lapins.
Mais je m’en voudrais de gâcher plus la découverte de cette histoire aux multiples rebondissements. Ce livre est une prise de risque narrative perpétuelle. Les auteurs se permettent toutes les audaces en brisant le quatrième mur (voir ici pour plus d’explications). Ainsi, il s’adresse directement au lecteur d’un « bonjour petit lapin ». C’est à la fois une prise de risque narrative assez fascinante mais également une idée astucieuse pour inclure le lecteur au récit et renforcer son immersion dans cet univers lapinesque.
Mais je dois vous avouer que malgré mes nombreuses relectures, une bonne cinquantaine de fois sur les 3 derniers jours, je ne suis pas sûr d’avoir tout compris au récit. Les ellipses sont brutales, le symbolisme partout. Je pense qu’il faut un bagage culturel que je ne possède pas pour saisir les intentions réelles des auteurs. Mais une chose est sûre, cette dernière page muette d’un lapin sur le départ, me hantera longtemps.
Les lapins est un livre fort et exigeant. Ne vous laissez pas berner par sa couverture colorée. Mais c’est aussi une expérience de lecture rare et marquante. Une de celles que l’on s’estime heureux de vivre au moins une fois dans sa vie.