Salle de projection

6 Underground

  • Année de sortie : 2019
  • Durée : 127 min
  • Réalisateur: Michael Bay
  • Acteurs principaux: Ryan Reynolds, Mélanie Laurent
  • Pays d’origine: USA

De quoi ça parle

1 assemble une “VROUM VROUM!!” équipe de choc “BOUUUMMM!” constituée de 2, 3, 4, 5 et “BADABOUM!!” 6 pour renverser “PAN PAN PAN!!!” un dictateur sanguinaire. “RATATATTATA!!! BOUM!!! BOUM!!!”.

Allons faire péter cette prison, enfin cet astéroide. Enfin bref, allons faire péter quelque chose.

Et alors, t’as aimé?

Ca va canarder Bay, ou! Ou!

Netflix, dans sa quête incessante de recruter des abonnés, se lance dans le gros blockbuster. Et quoi de mieux que de faire appel à Michael Bay? Rock, Bad Boys I et II, Transfomers I, II, III, IV, V. Qu’on aime ou pas le bonhomme, il a quand même un CV pyrotechnique qui parle pour lui. Alors, ça donne quoi du Bay pour la télé?

Now I’m just gonna blow the dock of the Bay

Et bien, ça ne semble pas avoir beaucoup inhibé le bonhomme. Les 20 premières minutes sont une course-poursuite bien péchue en bagnoles dans les rues de Florence. Ca carambole, mitraille, explose, détruit le mobilier urbain et les passants avec brio. Le montage est ultra nerveux et rend cette longue séquence d’intro vraiment bluffante et jouissive. Il y a plein d’idées, de plans de caméra furieux et un montage à haute fréquence. A se demander comment il va tenir le rythme sur 2h de film. Et le problème, c’est justement qu’il va le tenir. On sait que Bay n’est pas le plus sobre des réalisateurs, mais le problème, c’est que même lors des phases d’exposition, il continue sur la même cadence. Ce qui fait qu’à la fin du film, j’étais exténué devant ce trop plein de stimulations visuelles. Pour vous dire à quel point le montage est violent, un des flashbacks sur les 6 commandos a disparu du montage final. Ou alors, il était subliminal et je l’ai loupé. Mais les grosses scènes d’action valent le coup de se taper un scénario pas terrible, parfois un peu confus et à la morale questionable. Notamment celle de Hong Kong qui est très bien menée du point de vue dramaturgique et de l’action.

Haaaaa, ça va mieux…

Au niveau des acteurs, Reynolds fait du Reynolds, Mélanie Laurent semble beaucoup de plaisir à jouer avec des gros flingues et j’en ai pris beaucoup aussi. Le reste du casting est assez fade. Tout au plus ai-je remarqué une ressemblance perturbante entre le cabotineur relou Manuel Garcia-Rulf et Stéphane de Groodt. Les personnages ont du mal à exister et si l’idée de Netflix est de créer une franchise, ce ne sont clairement pas eux qui me donneront envie de voir une suite.

L’ ABayC du film d’action

6 Underground est un film dans la droite lignée de la filmo de Michael Bay. Ses détracteurs détesteront, ses fans adoreront. En ce qui me concerne, j’ai passé un moment sympa de bourrinisme décomplexé. Mais le film m’a aussi plu par son côté assez premier degré, là où Hobbs & Shaw m’avait un peu gonflé avec son humour et son ironie incessants. Je ne vous cacherai pas que j’ai parfois ri devant la démesure des effets mais le film semble croire en son histoire, et c’est pour moi important. Et si d’aventure, Netflix produisait une suite, je serai ravi de repartir pour un tour, même si les personnages m’ont moyennement emballés

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